Savone. Du 3 décembre 2020 (inauguration à 10h) au 4 janvier 2021, les « Fenêtres des artistes » de la Banca Carige, Corso Italia 10, accueillent les œuvres de Paolo Pastorino pour une exposition organisée par Silvia Bottaro, présidente de l’Association culturelle « Renzo Aiolfi » et critique d’art.
Pastorino est un entrepreneur en informatique mais sa famille a toujours eu un dialogue avec l’art avec l’usine homonyme de céramique artistique à Albisola Superiore. Ce climat et la rencontre avec des artistes importants tels qu’Antonio Saba Telli, Antonio Siri, Mario Rossello, Giorgio Laveri, Luigi Valerisce, Paolo Anselmo et Carlos Carlè l’ont fait grandir.
Il alterne l’utilisation du pinceau plus classique avec celle de l’argile, passant au stylo aérographe, dans lequel il trouve son environnement idéal pour le développement de formes artistiques hyperréalistes. Dans les années 1990, il élargit ses expérimentations, fil rouge qui l’accompagne depuis quarante ans d’expériences artistiques, faisant un usage personnel de l’ordinateur pour exprimer sa créativité dans les supports publicitaires numériques.
Dans les années 2000, avec l’avènement de la photographie numérique, il adopte cet art fascinant comme moyen d’expression et de communication supplémentaire. Le façonnage au tour, si ancien et magique dans un certain sens, l’incite à suivre les cours du maître potier Marcello Manuzza tandis que pour la peinture figurative il suit le maître Attilio Cicala. Dernièrement pour la sculpture, il prête attention à l’artiste Ylli Plaka.
Communiquer avec la créativité est tout son horizon et Pastorino enquête, étudie, sonde toutes les possibilités dans un « voyage » pérenne du design à la peinture, de la photographie à la sculpture en céramique, jusqu’à l’avant-garde de la technologie d’impression 3D par extrusion d’argile, laissant ouverte la des portes vers de nouveaux panoramas artistiques, de nouveaux défis, de nouvelles aventures dans lesquelles être toujours soi-même.
Il ne laisse pas de côté l’aspect néopop ludique qui caractérise ses dernières œuvres, toujours dans une optique d’expérimentation, la curiosité d’allier l’art à la technologie. En 2018, il rejoint le manifeste du mouvement Realvisualismo et l’année suivante il fonde l’association Real Visual E(art)h Movement avec 9 autres membres.